lundi 21 juillet 2008

L'OBAMANIA AUX USA

L'OBAMANIA AUX USA : "Je pars bosser pour Obama !"

Il ne s’agit plus d’un évènement discret, d’un phénomène isolé, mais d’une véritable tendance et peut-être même d’un mouvement. Au regard du nombre sans précédent de jeunes américains qui abandonnent études, travail, (voir même leur famille ???), pour Obama, à la recherche d’un "amour perdu".

A quelle proie ces gens ordinaires cèdent-ils et que leur promet-elle ? Renaissance de leur patriotisme, redécouverte de leur pays et de ses nobles valeurs et institutions, renouvellement de leur confiance dans leur gouvernement.

Qui offre cette aventure, quelque part entre baptême et retraite politique ?

La campagne Obama, bien sûr. Vous n’avez pas vu les publicités ?

Normal, il n’y en a pas. Ce qui ne veut pas dire qu’un prosélytisme discret n’est pas en cours. L’organisation Obama est le summum de la discrétion et leur héros est partout.

Le badge Obama 08 sur la chemise d’une vieille dame, les supporters d’Obama se faisant photographier sur le Pont des Arts, le visage radieux de Barack (ou de sa femme Michelle) à la une d’un journal, à la television, dans Rolling Stone. Barack Obama est actuellement la plus grande célébrite dans un pays OB-SÉ-DÉ par la célébrité. Si vous pensiez résister à ses charmes et à son omniprésence, la lutte sera longue et difficile.

Mais revenons à l’aventure que j’avais évoquée. Mercredi dernier, dans un café à Hell’s Kitchen, un quartier de Manhattan, je discutais avec une jeune femme américaine de mon âge qui cherchait une colocataire à Cambridge. On parlait Pékin, Paris puis de son ancienne coloc. Ou est-elle partie ? A Chicago, bosser pour la campagne d’Obama.
A la table à ma gauche, un monsieur distingué, dans la trentaine, nous interrompt pour nous dire que son collègue, venait tout juste de quitter son poste chez McKinsey, un prestigieux cabinet de conseil pour aller bosser lui aussi pour Obama.
Quelques minutes plus tard, mon portable sonne. Ma petite soeur, qui termine cette année ses études à Yale, m’appelle pour m’informer qu’elle veut les suspendre… pour aller travailler pour Obama.

Même chose sur Facebook (que vous connaissez presque tous). Samedi soir, en écrivant un petit message sur le “mur” (une sorte de tableau publique) d’une amie à Londres, je suis distraite par la note précédente. Une de ses camarades de classe annonce son départ imminent à Iowa (Iowa!) pour rejoindre l’équipe de campagne d’Obama.
Une banquière que je connais à NY passe la première moitié de ses vacances à Barcelone, et l’autre moitié en Californie où elle travaillera pour Obama.

Comment me suis je retrouvée entourée d’une troupe de volontaires/employés d’Obama ? N’oublions pas, après tout, que je soutenais Hillary Clinton ! Suis-je la seule ?

Cet engagement politique m'impressionne autant qu'il me confond. Les gens font-ils les moutons ou ont-ils été sincèrement mus par les mots d’Obama ? Evidemment, quand j’ai osé posé cette question à ma soeur, elle m’a raccroché au nez. Réaction naturelle puisqu’elle le soutient depuis bien avant son effet Star Ac.

Mais le fan club du sénateur est composé de milliers de personnes (surtout des jeunes) qui ne le connaissaient pas il y a 7 mois. Que se passe-t-il lorsque la campagne Obama commence à attirer deux groupes : les moutons et les opportunistes ?

Jusqu’à présent, Obama devait son succès en partie aux efforts inlassables de volontaires qui travaillaient gratuitement (ou pour très peu) pour lui parce qu’ils étaient inspirés et motivés par son parcours et par ses idées. Presque tout interview de ses conseillers et proches ressort un grand amour pour le sénateur (Reggie Love, 26 ans, son bras droit; Jon Favreau, 26 ans, sa plume).

La relation professionnelle est mêlée d’amitié, d’affection et de respect. Sa campagne électorale était imprégnée de valeurs et de sentiments qui étaient censés s’absenter de la politique traditionnelle. Mais le métissage du politique et du personnel a réussi puisque Barack Obama se retrouve candidat démocrate à la présidence.

Comment Obama va-t-il poursuivre sa course présidentielle sans attirer les moutons et les opportunistes, qui pour moi présentent un danger réel à sa campagne. Les moutons sont ceux qui voient en Obama un rock star et veulent s’associer a lui parce qu’il est jeune et séduisant et puissant.
Apres tout, on aime dire aux Etats-Unis, que “Washington, c’est Hollywood pour les moches.” Sauf que cette année les moches ne le sont pas du tout.

De l’autre côté, je discerne les opportunistes. La campagne d’Hilary Clinton a été gérée presqu’entièrement par ces gens (Mark Penn en chef de file). Ce sont les personnes qui migrent vers Washington non pas par idéalisme mais par cynisme et soif de pouvoir. Ils veulent être là ou se concentrent les plus puissants et ils voient en Washington. D.C., une espèce de Davos malintentionné.

Avant la dégringolade spectaculaire d’Hillary Clinton, la campagne de la sénatrice new-yorkaise était l’endroit propice pour les opportunistes. Sa victoire était inévitable. Elle avait les fonds, elle avait le soutien des lobbies, des grandes entreprises, des politiciens. (Il lui manqé un obstacle dans la politique américaine.) Mais, sa trajectoire présidentielle déviée, les opportunistes vont devoir trouver un autre train. Ils reniflent la victoire facile et une belle ligne dans le CV; leur nez les conduit vers Obama.

Mais Obama voudrait-il de ces personnes dans sa campagne ?

Peut-être peut on imaginer la campagne d’Obama comme un spa de régénérescence politique pour les cyniques. Peut-être que les opportunistes en sortiront avides de changement, de progrès social et de transparence gouvernementale. Et peut-être que les moutons émergeront de leur colonie de vacances moins épris par la célébrité du sénateur Obama que par le bien que peut effectuer un gouvernement performant qui invite la participation de ses citoyens. Quelle transformation inspiratrice...

Dans un article fortement critiqué, publié en février, j’avais accusé Barack Obama d’égocentrisme. J’avais l’impression que tout son discours élégant, optimiste, frappant s’inscrivait dans une mission qui avait pour but unique et final de le voir élu.

Aujourd'hui, je suis beaucoup plus sympathique à son égard. Par contre, je ne lâche pas ma critique. Obama veut raviver l'engagement civique et le bénévolat chez les jeunes, comme l’avait fait son idole, JFK, avec la creation du Peace Corps (corps de la paix).

Obama serait-il prêt à dire à une nouvelle génération que travailler pour sa campagne est bien noble mais qu'il existe d’autres groupes qui bénéficieraient plus de l’aide et de l’énergie juvénile ? Ou ne voit-il rien de gênant à ce que sa campagne devienne le Peace Corps du 21ème siècle ?

Connaissez-vous quelqu'un qui a rejoint l'équipe de campagne d'Obama ? L'avez vous fait? Pensez-vous le faire ?

Source : Route 44, Présidentielle USA, La course vers la maison blanche. http://blog.lefigaro.fr/electionsus08/ Par Chizoba Nnaemeka le 21 juillet 2008

vendredi 18 juillet 2008

AU DELA DE LA COULEUR !

AU DELA DE LA COULEUR !

Qui l'aurait dit, qui l'aurait cru ! Et pourtant la majorité des démocrates ont choisi Obama parce qu'il a su convaincre l'électorat à travers son verbe porteur d'espérance.

De nos jours, la couleur de la peau importe peu, ce qui fait la différence, c'est votre savoir-faire et votre niveau d'instruction et d'éducation.

En fait, cette victoire d'Obama sur Hilary vient de donner au monde l'espérance de croire au rêve américain et dans un changement profond, car avec tous les problèmes qui existent actuellement dans le monde, on a besoin du leadership américain.

Bravo Obama mais surtout bravo l'Amérique !

BARACK OBAMA LE FILS DE LINCOLN ?

BARACK OBAMA LE FILS DE LINCOLN ?

Un discours neuf, direct, franc, pour lequel Barack Obama mise justement sur sa jeunesse, pour en faire une force. Mais qu’on ne s’y trompe pas : le sénateur de l’Illinois est aussi un redoutable dialecticien, qui sait la force des images et l’efficacité des symboles en politique.

Ce n’est pas par hasard qu’il a prononcé son discours de candidature à Springfield, ville où grandit Abraham Lincoln, ce président hors pair qui parvint à sortir du même coup les Etats-Unis de la guerre de Sécession et de la pratique de l’esclavage.

C’est d’ailleurs précisément devant l’immeuble où Lincoln avait commencé sa campagne de 1858 pour l’abolition de l’esclavage que Barack Obama avait choisi de prendre la parole pour lancer sa propre campagne… Et les mots ne trahissent pas cette filiation revendiquée…

Evoquant les grandes crises que durent surmonter les Etats-Unis, de la Guerre d’Indépendance à la Grande Dépression des années 30, en passant bien sûr par la Guerre de Sécession, il conclut : « A chaque fois, une nouvelle génération s’est levée et a fait ce qu’il fallait faire. Aujourd’hui, on nous appelle. C’est au tour de notre génération de se lever… »

En élisant Barack Obama à leur tête, c’est bien un fils de l’Amérique que les citoyens des Etats-Unis porteraient à leur tête.

CHERIF ABDOUL AZIZ

source : www

QUAND BARACK OBAMA SEDUIT LA PLANETE...

QUAND BARACK OBAMA SEDUIT LA PLANETE...

Du Kenya au Japon, en passant par le Nigeria, ils en "pincent" pour lui Quel que soit le résultat de ces élections présidentielles américaines, la planète retiendra le charisme d’un homme : Barack Obama. Aussi bien aux Etats-Unis que dans les coins les plus reculés de la planète, le sénateur noir de l’Illinois déchaîne des passions, des plus légitimes aux plus insolites. Petit tour du monde de l’Obamania.

Il n’y a pas qu’aux Etats-Unis que Barack Obama fait des émules car l’engouement qu’il suscite est contagieux. Ses fans au sein de la communauté hispanique lui ont dédié un site, les "Amigos d’Obama", une chanson Viva Obama ! et, pardessus tout, développé une ferveur qui s’exporte vers le Mexique voisin.

Si chacun des autres candidats à la Maison Blanche, aussi bien la démocrate Hillary Clinton que le républicain John McCain, est en mesure de défendre la cause des immigrés mexicains, les partisans latinos du candidat se disent touchés par ses origines modestes et son discours qui fait fi des clivages ethniques et prône le changement.

« Nous cherchons désespérément (un porte-voix) qui parle avec authenticité. (...) C’est de leadership, pas de phrases toutes faites dont nous avons besoin », explique Miguel Orozco, le président de la société Nueva Vista Media spécialisée dans la communication à destination des Latinos, et à l’origine de la création de cette fenêtre virtuelle.

A des milliers de kilomètres, au Kenya où une bière porte désormais son nom, c’est plutôt l’ascension politique d’un fils du pays que l’on salue. Dans la patrie du père de Barack Obama, la popularité du candidat démocrate est incontestable. En 2006, il y recevait un accueil triomphal. Sarah Hussein Obama, sa grand-mère paternelle, est la première de ses fans.

La notoriété du démocrate est telle qu’elle peut servir de faire-valoir politique. Nicholas Rajula, candidat malheureux à la députation dans l’Ouest du Kenya en décembre dernier, s’est dit apparenté au sénateur de l’Illinois, arguant que leurs pères seraient originaires du même village, Nyangoma Kogalo, situé à proximité du Lac Victoria, en pays Luo.

Il n’a pas hésité à employer la même rhétorique de changement que l’homme politique américain. Bien que la grand-mère de Barack Obama reconnaisse Nicholas Rajula, comme son petit-fils, son lien de parenté avec le candidat démocrate n’est pas reconnu par ce dernier. Raila Odinga, le leader du Mouvement démocratique orange (ODM) et candidat malheureux à la présidentielle du 27 décembre 2007, a également affirmé qu’il était le cousin de Barack Obama.

Le sénateur américain appellera d’ailleurs son "cousin" à l’apaisement. Son bras de fer politique avec le président Mwai Kibaki, vainqueur des élections, a plongé le Kenya dans de sanglants affrontements et une crise politique dont elle essaie de se remettre depuis quelques semaines.

Obama, la Nippone, roule pour l’Américain Obama

Quasi-unanimité ici et un peu de polémique là-bas, au Nigeria. La plus puissante nation d’Afrique de l’Ouest est, elle aussi, atteinte du « phénomène » Obama, comme le décrit le parlementaire de l’Etat de Lagos, Adewunmi Onibiyo Adelabu, à l’origine du site de soutien Obamanigeria.org. D’aucuns accusent ces promoteurs d’utiliser les deniers publics pour financer leur action.

Le concept "Obama Nigeria Initiatives", dont cette vitrine sur la Toile est l’émanation, est une aventure qui fédère, selon Adewunmi Onibiyo Adelabu, « 30 des 40 membres du parlement de l’Etat de Lagos, soit 75% de la population ».« Nous sommes particulièrement ravis par l’exploit de Barack Obama parce que pour la toute première fois dans l’histoire des Etats-Unis, il a (vaincu) la discrimination raciale. »

Le mouvement, promet-il, devrait aller en s’accroissant et rassure les plus sceptiques sur la provenance des fonds qui financent son projet : ils seraient privés. En 2005, Barack Obama avait conditionné l’annulation de la dette du Nigeria à son intervention dans l’arrestation de Charles Taylor, l’ancien dictateur libérien qui avait alors trouvé refuge dans ce pays.

Plus inattendue est la ferveur que Barack Obama suscite dans la ville japonaise d’Obama, petit port de pêche de 32 000 âmes. Situé à 400 km de Tokyo, "la petite plage" (signification de Obama) espère bénéficier de la notoriété qu’induirait la victoire potentielle du sénateur noir de l’Illinois.

Mais pour le maire de la ville, Toshio Murakami, ce n’est pas qu’une simple opération de communication pour attirer les touristes. Son soutien est également motivé par des convictions politiques. Dans un article publié dans l’édition Internet du 23 février du Japan Times, signé Pio D’Emilia, il estime que Barack Obama « poursuivra le dialogue et les pourparlers de paix avec la Corée du Nord », qui menace toute la région avec l’arme nucléaire.

Une question sur laquelle les Japonais, qui l’ont bannie, sont très sensibles depuis les bombardements américains de Nagasaki et d’Hiroshima durant la Seconde Guerre Mondiale. En réponse au deux courriers et aux cadeaux qui lui ont été faits en 2007 par la localité nippone et son maire, le candidat démocrate a répondu en début d’année qu’il était touché « par (ce) geste amical », tout en soulignant qu’ils partageaient « plus qu’un nom », à savoir « une planète et des responsabilités communes ». En somme, des valeurs universelles que le métissage de Barack Obama incarne parfaitement.



samedi 29 mars 2008, par Falila Gbadamassi, Afrik.com

USA 2008 : TOUTES LES INFOS SUR LA PRESIDENTIELLE AMERICAINE, BARACK OBAMA & JOHN MCCAIN

USA 2008 : TOUTES LES INFOS SUR LA PRESIDENTIELLE AMERICAINE, BARACK OBAMA & JOHN MCCAIN

Visitez le site :

http://fr.news.yahoo.com/dossiers/usa-presidentielle-americaine-2008.html

OBAMA APPELLE LES NOIRS A PRENDRE PLUS DE RESPONSABILITES

OBAMA APPELLE LES NOIRS A PRENDRE PLUS DE RESPONSABILITES :

Barack Obama, candidat démocrate à la Maison blanche, a appelé lundi les Noirs américains à prendre davantage de responsabilités pour améliorer leurs existences.

Fidèle à un message de fermeté qui lui a valu d'être critiqué par une partie de la communauté noire, Obama, né d'un père kényan et d'une mère blanche, s'exprimait devant la NAACP, l'Association nationale pour l'avancement des personnes de couleur, la plus ancienne des organisations de défense des droits civiques.

"Je sais que certains disent que j'ai été trop dur en parlant de responsabilité (...) Je suis ici pour rendre compte, je ne cesserai pas de parler de ce sujet", a-t-il dit.

La semaine dernière, Obama a été accusé par le révérend Jesse Jackson, figure de la lutte pour les droits civiques, d'employer un ton "paternaliste" à l'égard des Afro-Américains.

Jackson et d'autres militants de la communauté noire reprochent au sénateur de l'Illinois d'avoir évoqué le problème de l'absence des pères dans de nombreuses familles noires des Etats-Unis et d'avoir exhorté les hommes à s'impliquer davantage dans la vie de leurs enfants.

Quand il aborde ce thème, Obama s'appuie fréquemment sur son propre passé d'enfant élevé par sa mère et ses grands-parents après le départ de son père lorsqu'il n'avait que deux ans.
Il engage souvent ses électeurs noirs à passer davantage de temps à aider leurs enfants à faire leurs devoirs scolaires qu'à regarder la télévision.

Dans son discours lundi devant la NAACP, Obama a souligné ce qu'il juge comme des échecs de Washington et de Wall Street, les pouvoirs politiques et économiques, face aux maux économiques qui frappent la communauté noire, comme la couverture maladie, les écoles publiques ou les inégalités salariales.

"Il nous faut demander plus de responsabilités à Washington. Il nous faut écarter les intérêts particuliers et permettre aux voix du peuple américain de retentir", a-t-il dit. "Mais, le savez-vous, il nous faut aussi demander davantage de responsabilités pour nous-mêmes", a-t-il ajouté.

CINCINNATI (Reuters) - Yahoo.fr - Caren Bohan, version française Henri-Pierre André.

ELECTIONS PRESIDENTIELLES AMERICAINES : SONDAGE LES PARTISANS DE OBAMA PLUS ENTHOUSIASTES QUE CEUX DE McCAIN

WASHINGTON - Barack Obama suscite plus de ferveur et d'enthousiasme chez ses partisans que John McCain, selon un sondage rendu public vendredi alors que le futur candidat démocrate s'apprête à partir pour une grande tournée en Europe et au Moyen-Orient.

Selon ce sondage réalisé pour l'Associated Press et Yahoo News, l'élection présidentielle passionne 38% des partisans d'Obama, contre 9% de ceux de McCain.

Et 65% des partisans d'Obama disent que la campagne présidentielle suscite des espoirs chez eux, le double des partisans de McCain. Par ailleurs, seuls 16% de ceux qui préfèrent le futur candidat démocrate déclarent qu'ils peuvent encore changer d'avis, alors que cette proportion atteint 24% chez ceux qui soutiennent pour l'heure son adversaire républicain.

Le sondage montre toutefois une moindre ferveur chez les anciens partisans de Hillary Clinton, la rivale de Barack Obama lors des primaires. D'une façon générale, il compte parmi ses soutiens 31% d'anciens partisans de la sénatrice de New York. Parmi eux, seuls 12% se disent enthousiasmés par la campagne.

Enfin, les indépendants, pourtant très courtisés par McCain comme Obama, ne sont eux guère passionnés par la campagne. Ils ne sont que 21% à trouver l'élection intéressante, contre 31% en novembre, et seulement 7% à la trouver passionnante.

Sondage réalisé du 13 au 23 juin par Knowledge Networks, auprès de 1.759 personnes avec une marge d'erreur d'environ deux ou trois points. Associated Press (www.yahoo.fr)

CHERIF ABDOUL AZIZ
QUELS SONT LES ATOUTS QUI ONT PERMIS A BARACK OBAMA DE DISTANCER HILLARY CLINTON ET DE LA BATTRE AUX PRIMAIRES ?

1er atout : l’Homme

Avant tout, c'est un orateur exceptionnel, prodigieux, c'est un tribun à la fois étincelant, sentimental, biblique, lyrique, comme aiment les Américains. En revanche, il est moins bon en débat. C'est quelqu'un qui s'est imposé à travers un premier discours, à la convention démocrate qui intronisait la dernière fois Kerry. C'est quelqu'un qui pendant la campagne, a marqué notamment avec un discours formidable sur la solidarité et le racisme aux Etats-Unis. C'est quelqu'un qui a entraîné comme ça visiblement les jeunes, les étudiants, les intellectuels, et certaines des minorités.Pour le reste, c'est d'abord la figure d'une transgression absolue. Un métis dont le père était kenyan et musulman, et qui est aujourd'hui le favori chez les Démocrates, au moins chez les Démocrates, d'une élection américaine, dans le pays de l'esclavage pendant longtemps, de la guerre de Sécession, du Ku Klux Klan, et où les droits civiques ne se sont imposés que dans les années 60. C'est une transgression novatrice et à côté de ça, évidemment, Hillary Clinton bien que ce soit une femme, la première femme à arriver à ce stade, elle a l'air du représentant d'une dynastie héréditaire, et d'une classe moyenne presque banale.Et puis la dernière chose, c'est que Barack Obama arrive à faire, disons à créer au moins, une illusion de douceur dans une société américaine qui aujourd'hui, doute d'elle-même, à cause de deux guerres, à cause de la spéculation immobilière, et à cause d'une inégalité croissante. Bref, il ressemble à quelque chose comme une antidote charismatique.

2ème atout : ses idées neuves

En matière de politique étrangère, il est présenté comme un partisan de la realpolitik et prend pour modèle James Baker, saluant la politique étrangère américaine menée sous la présidence de George H. W. Bush. Si il veut être plus ferme à l'égard du programme nucléaire de la Corée du Nord, ses principales propositions sont un retrait en 16 mois des troupes américaines de combat d'Irak, qui commencerait dès sa prise de fonction si il était élu président des États-Unis, et le commencement d'un dialogue "sans préconditions" avec l'Iran. Concernant les relations avec Israël et avec les palestiniens, après avoir été ambivalent, il prononçait, le 4 juin 2008 à la conférence du lobby pro-israélien Aipac (American Israel Public Affairs Committee) un discours dans lequel il apportait son soutien au statut de Jérusalem, comme capitale indivisible d'Israël.

En politique intérieure, il a une approche de centre-droit sur les questions de société. Il est partisan de la peine de mort y compris pour les violeurs d'enfants estimant que « la communauté est fondée à exprimer la pleine mesure de son indignation » mais il propose cependant de réduire les circonstances aggravantes qui rendent ces crimes éligibles pour l'exécution de son auteur. De surcroît il milite pour corriger les problème qui découlent de son application. Il se déclare également en faveur du 2e amendement sur le droit de posséder des armes à feu mais reconnaît l'utilité des « lois de bons sens pour empêcher les armes de tomber dans les mains d'enfants ou de membres de gangs ». Favorable au droit à l'avortement, il est aussi contre toutes les dispositions législatives ou constitutionnelles visant à prohiber les mariages gays et souhaite étendre les droits et avantages matrimoniaux aux personnes de même sexe, que ce soit au niveau de chaque état ou au niveau fédéral. Il dénonce par ailleurs le nombre disproportionné d'afro-américains dans les prisons américaines et les couloirs de la mort.

En matière économique et sociale, il propose une réforme du système de santé américain permettant la mise en place, au niveau fédéral, d'une «assurance santé universelle» sans pour autant imposer une couverture santé obligatoire (à l'exception des enfants). Barack Obama préconise une hausse du salaire minimum qu'il veut voir indexé sur l'inflation, des baisses d'impôts massives pour la classe moyenne (pour les personnes gagnant moins de 250 000 $ par an), le recours au crédit d'impôt pour aider les ménages les plus modestes et a promis de renégocier le traité de libre-échange nord-américain (l'ALÉNA). Dans le contexte de la crise des subprimes et du poids des crédits, il souhaite protéger les citoyens américains contre les abus des prêts de toutes sortes. Il prévoit un plan de grands travaux publics sur dix ans, financés par le retrait des troupes combattives d'Irak.

Pour lutter contre le réchauffement climatique, il propose d'augmenter le prix de l'électricité, d'investir dans les biocarburants, les énergies alternatives, et se déclare favorable à l'instauration d'un marché du CO², obligeant les entreprise polluantes à racheter un "droit à polluer" auprès d'entreprises non polluantes. Comme son adversaire républicain à l'élection présidentielle, John McCain, il est plutôt favorable également au développement de l'énergie nucléaire comme solution aux problèmes climatiques mais sa position sur le sujet est devenue ambivalente durant la campagne électorale.

En matière d'immigration, s'il est favorable au renforcement des contrôles à la frontière mexicaine, il défend une régularisation des immigrés clandestins déjà présents auxquels il envisage l'octroi du permis de conduire.

Sur le financement des campagnes électorales, Barack Obama est partisan d'un système de financement public et a indiqué, avant même sa déclaration de candidature, qu'il financerait ainsi sa campagne présidentielle si son rival républicain faisait de même. Cependant, en juin 2008, il est le premier des candidats à renoncer à ce type de financement lui permettant alors de continuer à collecter sans limitation des fonds privés. Il est alors le premier candidat à se passer de ces fonds fédéraux depuis l'adoption par le Congrès des lois sur le financement des campagnes électorales, élaborées après le scandale du Watergate.

Concernant la sécurité nationale, il entend fermer le camp de détention de Guantánamo mais aussi, le cas échéant, lancer des opérations militaires contre Al-Qaida en Afghanistan mais aussi au Pakistan, sans recevoir l'aval de ce dernier. Au nom de la lutte antiterroriste, il a approuvé la loi autorisant les écoutes des citoyens après avoir renoncé aux objections qu'il avait formulé concernant l'immunité que cette disposition législative accordait aux compagnies téléphoniques.

CHERIF ABDOUL AZIZ

(source : www)

Résultats des primaires présidentielles du parti démocrate de 2008

Cet article contient les résultats des primaires du parti démocrate aux États-Unis, en vue de l'élection présidentielle de 2008.

http://fr.wikipedia.org/wiki/R%C3%A9sultats_des_primaires_pr%C3%A9sidentielles_du_parti_d%C3%A9mocrate_de_2008

LA DOCTRINE POLITIQUE DE BARACK OBAMA

LA DOCTRINE POLITIQUE DE BARACK OBAMA

Barack Obama est considéré comme un homme politique pragmatique, adepte du compromis pour faire avancer ses idées et ses projets et capable de rassembler diverses catégories de l'électorat, même si ses votes au Congrès l'ont classé à gauche du parti.

En matière de politique étrangère, il est présenté comme un partisan de la realpolitik et prend pour modèle James Baker, saluant la politique étrangère américaine menée sous la présidence de George H. W. Bush. Si il veut être plus ferme à l'égard du programme nucléaire de la Corée du Nord, ses principales propositions sont un retrait en 16 mois des troupes américaines de combat d'Irak, qui commencerait dès sa prise de fonction si il était élu président des États-Unis, et le commencement d'un dialogue "sans préconditions" avec l'Iran. Concernant les relations avec Israël et avec les palestiniens, après avoir été ambivalent, il prononçait, le 4 juin 2008 à la conférence du lobby pro-israélien Aipac (American Israel Public Affairs Committee) un discours dans lequel il apportait son soutien au statut de Jérusalem, comme capitale indivisible d'Israël.

En politique intérieure, il a une approche de centre-droit sur les questions de société. Il est partisan de la peine de mort y compris pour les violeurs d'enfants estimant que « la communauté est fondée à exprimer la pleine mesure de son indignation » mais il propose cependant de réduire les circonstances aggravantes qui rendent ces crimes éligibles pour l'exécution de son auteur. De surcroît il milite pour corriger les problème qui découlent de son application. Il se déclare également en faveur du 2e amendement sur le droit de posséder des armes à feu mais reconnaît l'utilité des « lois de bons sens pour empêcher les armes de tomber dans les mains d'enfants ou de membres de gangs ». Favorable au droit à l'avortement, il est aussi contre toutes les dispositions législatives ou constitutionnelles visant à prohiber les mariages gays et souhaite étendre les droits et avantages matrimoniaux aux personnes de même sexe, que ce soit au niveau de chaque état ou au niveau fédéral. Il dénonce par ailleurs le nombre disproportionné d'afro-américains dans les prisons américaines et les couloirs de la mort.

En matière économique et sociale, il propose une réforme du système de santé américain permettant la mise en place, au niveau fédéral, d'une «assurance santé universelle» sans pour autant imposer une couverture santé obligatoire (à l'exception des enfants). Barack Obama préconise une hausse du salaire minimum qu'il veut voir indexé sur l'inflation, des baisses d'impôts massives pour la classe moyenne (pour les personnes gagnant moins de 250 000 $ par an), le recours au crédit d'impôt pour aider les ménages les plus modestes et a promis de renégocier le traité de libre-échange nord-américain (l'ALÉNA). Dans le contexte de la crise des subprimes et du poids des crédits, il souhaite protéger les citoyens américains contre les abus des prêts de toutes sortes. Il prévoit un plan de grands travaux publics sur dix ans, financés par le retrait des troupes combattives d'Irak.

Pour lutter contre le réchauffement climatique, il propose d'augmenter le prix de l'électricité, d'investir dans les biocarburants, les énergies alternatives, et se déclare favorable à l'instauration d'un marché du CO², obligeant les entreprise polluantes à racheter un "droit à polluer" auprès d'entreprises non polluantes. Comme son adversaire républicain à l'élection présidentielle, John McCain, il est plutôt favorable également au développement de l'énergie nucléaire comme solution aux problèmes climatiques mais sa position sur le sujet est devenue ambivalente durant la campagne électorale.

En matière d'immigration, s'il est favorable au renforcement des contrôles à la frontière mexicaine, il défend une régularisation des immigrés clandestins déjà présents auxquels il envisage l'octroi du permis de conduire.

Sur le financement des campagnes électorales, Barack Obama est partisan d'un système de financement public et a indiqué, avant même sa déclaration de candidature, qu'il financerait ainsi sa campagne présidentielle si son rival républicain faisait de même. Cependant, en juin 2008, il est le premier des candidats à renoncer à ce type de financement lui permettant alors de continuer à collecter sans limitation des fonds privés. Il est alors le premier candidat à se passer de ces fonds fédéraux depuis l'adoption par le Congrès des lois sur le financement des campagnes électorales, élaborées après le scandale du Watergate.

Concernant la sécurité nationale, il entend fermer le camp de détention de Guantánamo mais aussi, le cas échéant, lancer des opérations militaires contre Al-Qaida en Afghanistan mais aussi au Pakistan, sans recevoir l'aval de ce dernier. Au nom de la lutte antiterroriste, il a approuvé la loi autorisant les écoutes des citoyens après avoir renoncé aux objections qu'il avait formulé concernant l'immunité que cette disposition législative accordait aux compagnies téléphoniques.

CHERIF ABDOUL AZIZ

(source : wikipedia.com)

BARACK OBAMA, L'HOMME ET SON HISTOIRE

BARACK OBAMA

Barack Hussein Obama Jr. (né le 4 août 1961 à Honolulu, Hawaii) est une personnalité politique américaine, membre du Parti démocrate et sénateur de l'Illinois au Sénat des États-Unis depuis 2005.

Le 9 février 2007, il a officiellement déclaré sa candidature à l'investiture démocrate pour l'élection présidentielle américaine de 2008. Après la fin du cycle des primaires démocrates 2008 le 3 juin, il remporte une majorité de délégués, devenant le candidat putatif à l'élection présidentielle américaine de 2008 et le premier Afro-Américain à briguer le poste de président.

En mai 2008, le Time le classe troisième sur sa liste des cent personnes les plus influentes au monde.

Origines familiales, enfance et jeunesse :

Barack (béni en hébreu, arabe et swahili) est né le 4 août 1961 à Honolulu, Hawaii. Ses parents se sont rencontrés à Hawaii alors qu'ils étaient jeunes étudiants. Il est fils d'un père kenyan et d'une mère américaine.

Son père, Barack Hussein Obama Sr. (1936-1982) est kenyan. Fils d'un guérisseur de l'ethnie Luo, Barack Hussein Obama Sr. est éduqué dans la religion musulmane mais il est néanmoins sans religion. Jeune cuisinier des colons d'Alego au bord du lac Victoria, il entre à l'école des missionnaires qui lui paieront ses études à Nairobi avant de l'envoyer poursuivre un cursus d'économétrie à l'université d'Hawaii où il fonde l'association des étudiants étrangers et obtient les meilleures notes de sa promotion.

Sa mère, Stanley Ann Dunham (1942-1995), est descendante de Jefferson Davis, le président des États confédérés d'Amérique. D'origine chrétienne, elle est agnostique. Elle est également d'ascendance cherokee par son père. Originaire du Kansas, fille d'un représentant en meubles, ancien vétéran de l'armée de Patton et d'une employée de banque, qui fut ouvrière des usines d'aéronautique de Wichita en 1941, Stanley Ann Duham est étudiante en anthropologie à l'université d'Hawaii quand elle rencontre Barack Hussein Obama Sr..

Selon les affirmations de Lynne Cheney à la télévision le 17 octobre 2007, Barack Obama aurait aussi une ancêtre commune avec le vice-président Dick Cheney : une française, à la 8e génération. Il a également des ascendances anglaises, néerlandaises, allemandes et irlandaises. Un de ses arrières grand-pères a émigré du comté d'Offaly en Irlande, au XIXe siècle.

Barack Hussein Obama Sr. et Stanley Ann Duham se marient en 1960. Ils divorcent alors que leurs fils Barack Jr., né en 1961, n'a que deux ans. Alors que la New School of New York propose à son père de l'accueillir et de prendre en charge sa famille, celui-ci préfère accepter la proposition de l'Université Harvard et partir seul. Diplômé en économie, Barack Hussein Obama Sr. repart ensuite au Kenya où il fonde une nouvelle famille. D'abord homme en vue dans le gouvernement kenyan de Jomo Kenyatta, il finit par s'opposer aux projets du président. Limogé, boycotté, il sombre dans la misère et l'alcoolisme avant de se tuer dans un accident de voiture en 1982.

Stanley Ann Obama se remarie ensuite avec un étudiant originaire d'Indonésie et la famille emménage à Jakarta où Maya, la demi-sœur de Barack Obama, naîtra. Barack vivra 4 ans, de 1967 à 1971, en Indonésie. Il suit une scolarité difficile, d'abord deux ans dans une école publique musulmane puis deux autres dans un cours catholique et souffre de la mésentente familiale. À l'âge de 10 ans, il est finalement rapatrié, seul, à Honolulu pour vivre chez ses grands-parents maternels, un couple modeste, afin de s'assurer une meilleure scolarité qu'en Indonésie. Plus tard, sa mère, divorcée à nouveau, le rejoindra avec Maya pour vivre dans un minuscule appartement proche de l'école Punahou, la meilleure école privée d'Hawaii, où titulaire d'une bourse, il est scolarisé. La famille ne survit alors qu'à l'aide de bons d'alimentation de l'aide sociale.

Obama raconte son enfance dans son autobiographie Les rêves de mon père, celle d'une adolescence torturée, enfant métis dans un monde de blancs, en quête de ce père mythique, économiste brillant mais qui finit sa vie alcoolique et se tue dans un accident de voiture.

Études, famille et carrière professionnelle :

Après le lycée, Barack Obama étudie deux ans au Collège occidental de Californie puis il entre à l'Université Columbia de New York. Il en sort diplômé en science politique et en relations internationales.

Il commence une carrière professionnelle à Chicago comme analyste d'affaires d'une grande compagnie financière. En 1984, il choisit de travailler comme animateur social dans le quartier noir défavorisé de Bronzeville. Il devient adjoint de Jerry Kellman un travailleur social chrétien, membre d'un réseau d'églises progressistes. Jusqu'en 1987, Barack Obama, surnommé « Baby Face » par les pasteurs locaux, arpente South Side pour aider les résidents à s'organiser dans la défense de leurs intérêts, pour obtenir le désamiantage des logements sociaux, l'ouverture de bureaux d'embauche ou pour lutter contre la délinquance des jeunes. C'est durant cette période que Barack Obama, élevé sans religion, se rapproche de l'Église unie du Christ, dirigée dans le quartier par le pd'étudier le droit à la faculté de droit de Harvard (Harvard Law School) à Boston dont il sera diplômé magna cum laude. En 1990, il y devient le premier mulâtre rédacteur en chef de la prestigieuse Harvard Law Review, élu face à 18 autres candidats.

À la fin de ses études, au lieu de devenir adjoint au juge Abner Mikva, Barack Obama revient à Chicago pour devenir enseignant en droit constitutionnel à l'Université de Chicago[10] et entre dans un cabinet juridique spécialisé dans la défense des droits civiques.

En 1992, il épouse Michelle Robinson, juriste originaire de Chicago rencontrée en 1989 dans le cabinet d'avocats où il travaille et où elle est avocate associée. Le couple Obama aura deux filles, Malia Ann (née en 1999) et Natasha (née en 2002). Michelle Robinson-Obama est alors une avocate renommée, figure influente du Parti démocrate local et proche du maire de Chicago, Richard M. Daley. C'est elle qui va propulser la carrière politique de son époux alors qu'il n'a, jusque là, milité activement que pour soutenir la candidature de Bill Clinton à la présidence des États-Unis et celle de Carol Moseley-Braun au Sénat.

Début de carrière politique locale (1994-2004) :

En 1996, Barack Obama est élu au Sénat de l'État de l'Illinois dans la 13ème circonscription, couvrant les quartiers sud de South Side à Chicago, comprenant le quartier de Hyde Park. Il préside la commission de santé publique quand les démocrates reprennent la majorité au Sénat local.

Il soutient les législations en faveur de l'extension de la couverture médicale aux plus démunis, se fait le défenseur de la cause des homosexuels et fait augmenter les fonds destinés à la lutte contre le SIDA. Son mandat est marqué par sa capacité à obtenir, par le biais de compromis, l'assentiment des républicains sur des lois comme celles contre le profilage racial, la surveillance vidéo des interrogatoires de police ou un moratoire sur l'application de la peine de mort dans l'Illinois.

En 2000, il tente de se faire désigner aux primaires démocrates pour être candidat à la Chambre des représentants des États-Unis mais il est balayé avec 30 % des voix contre 61 % à Bobby Rush, le titulaire démocrate sortant et ancienne figure historique du Black Panther Party.

Barack Obama se fera aussi remarquer à l'échelle nationale en 2002 lorsqu'il refuse de cautionner les explications des néo-conservateurs au sujet d'une invasion nécessaire de l'Irak. Ce refus lui servira de référence tout au long de sa campagne pour l'investiture de l'élection présidentielle américaine de 2008 pour contrer ses adversaires.


Carrière nationale (2004-2005) :

En juillet 2004, il se fait remarquer en prononçant un des discours clés de la Convention démocrate de Boston désignant John Kerry comme candidat du parti à l'élection présidentielle. Il y fait l'apologie du rêve américain, de l'Amérique généreuse en les reliant à ses origines familiales. Il en appelle à l'unité de tous les Américains et dénonce les « errements » et l'« extrémisme » diviseur de l'administration de George W. Bush.

Le 2 novembre 2004, après avoir balayé quelques mois plus tôt ses adversaires démocrates lors des primaires, 04, après avoir balayé quelques mois plus tôt ses adversaires démocrates lors des primaires, républicain, l'ancien ambassadeur et chroniqueur politique conservateur afro-américain Alan Keyes. Le score ne fut pas une surprise car pendant plusieurs mois, Barack Obama avait fait une grande partie de sa campagne électorale sans aucun opposant désigné contre lui à la suite du retrait en dernière minute de Jack Ryan, le candidat républicain qui avait lui-même succédé à Blair Hull, le vainqueur des primaires, tous deux étant englués dans des affaires scabreuses avec leurs épouses respectives. Ce n'est que deux mois avant l'élection, que Alan Keyes fut désigné comme candidat républicain en dépit du fait qu'il résidait au Maryland, n'avait aucun lien avec l'Illinois et qu'en 2000, il avait dénoncé le parachutage d'Hillary Clinton à New York.

Barack Obama succède alors au sénateur républicain sortant Peter Fitzgerald :

En décembre 2004, Barack Obama passe un contrat de 1,9 million de dollars avec une grande maison d'édition pour écrire trois livres dont l'un concernera ses convictions politiques et le second, co-écrit avec son épouse, serait destiné aux enfants.

Barack Obama a prêté serment comme sénateur le 5 janvier 2005 devenant le seul afro-américain à siéger au Sénat, et le cinquième de l'histoire.

CHERIF ABDOUL AZIZ

(source : wikipedia.com)