jeudi 12 juin 2008

L'AUTRE AFRIQUE

C'est d'être inutile, que de n'être utile qu'à soi-même.

L'Afrique est souvent perçue comme un continent où règnent la pauvreté, la faim, la guerre, le sida...

Pour contrer cette image, créons une chaîne de vulgarisation de « l’autre Afrique », un projet multimédia qui s’intitulera « l’autre Afrique » et dont l'objectif sera de projeter l'autre Afrique au monde.

Il s'agit d'arriver à une nouvelle perception de l'Afrique, qui doit être vue dorénavant comme un continent où les gens prennent leur sort en main, croient en leurs propres capacités et pensent, à l'instar du Président Thabo Mbeki, qu'il existe des "solutions africaines aux problèmes africains", ou de BARACK OBAMA quia osé.

cherif.gn@gmail.com

Il était une fois : Les atouts de Barack Obama

De quoi a donc pu bénéficier le jeune sénateur de l’Illinois, entré en politique sur la pointe des pieds, mais capable, dans quelques mois, par son élection à la Maison Blanche, de donner un coup de pied magistral à plusieurs siècles de préventions et de préjugés quant à la capacité d’un Noir à diriger 300 millions d’Américains ?
Barack Obama est, pour nous, la somme du jeu de trois leviers essentiels, leviers qu’il a su intelligemment actionner l’un et l’autre pour se propulser au niveau du palier le plus haut, donnant accès aux plus hautes responsabilités, dans le pays le plus haut placé à l’échelle du monde ?
La différence :
Le premier levier a nom différence. Il fait corps avec le thème majeur de sa campagne, le changement. Alors que ses adversaires se gargarisaient de compétence et d’expérience, comme si l’on pouvait prétendre diriger la première puissance du monde sans ces denrées là, Barack Obama a immédiatement embrayé sur le désir profond de ses compatriotes de voir se renouveler leur société.
L’évangile du changement selon Barack Obama, c’est d’apporter une réponse concrète à la question concrète que se pose la majeure partie des Américains, au jour d’aujourd’hui, parmi lesquels les jeunes notamment.
Jimmy Carter, en 1977, comblait la faim d’une Amérique alors en déficit de morale et d’éthique. Ronald Reagan, en 1981, devait répondre à un appel d’ordre venu des quatre points cardinaux de l’Amérique. Avec Bill Cliton, en 1992, les Etats-Unis ne voulaient pas conclure un millénaire, avant d’en aborder un autre, sans procéder à certaines réformes structurelles à l’échelle de la société. George Bush, à partir de 2000, va symboliser le repli sur elle de l’Amérique, retrouvant une de ses postures historiques favorites, en référence à la fameuse doctrine de Monroe.
Aujourd’hui, surtout au lendemain du 11 septembre 2000, qui troubla profondément l’Amérique, l’Américain veut savoir au nom de quoi et pourquoi serait-il devenu l’ennemi de la planète tout entière, la cible vivante et privilégiée que tous les autres peuples poursuivent de leur haine ? Pour répondre correctement à cette question, il faut gouverner autrement, à l’intérieur, les Etats-Unis appelés à exercer autrement, à l’extérieur, leur leadership sur le reste du monde.
C’est ce que Barack Obama a parfaitement bien compris.
Jeunesse et Compétence :
Le deuxième levier qui se confond avec le troisième, c’est respectivement « jeunesse » et « compétence ». Une Amérique jeune qui n’a plus la culture de la différence raciale, s’identifie à Barack Obama, parce qu’elle voue un culte à tous ceux qui savent se battre et qui savent gagner. Les western américains n’ont que trop sculpté cette statue du Commandeur.
Et Barack Obama est un battant qui commence à projeter, dans les consciences, la figure emblématique du gagneur, le héros positif tapi dans la conscience de l’Amérique calviniste, cet ami intransigeant du bien qui sait se faire l’ennemi non moins intransigeant du mal.
Le « happy end » ou la fin toujours heureuse des histoires ou des contes à l’américaine serait-il en train de conclure, par anticipation, la belle légende qui commence ?
Oui, il était une fois, un Africain-Américain nommé Barack Obama.

Barack Obama et l’Afrique.

Les campagnes électorales occidentales laissent en général peu d’intérêt à l’Afrique à la différence d’autres régions du monde, Proche-Orient, Europe, Amérique de Sud, Chine, Inde … Il est donc rare pour des candidats, de développer un discours élaboré, clair et rodé sur l’Afrique avant les phases ultimes des campagnes, une Afrique essentiellement vue sous le prisme des misères, du sous-développement et de la corruption vis-à-vis de laquelle les multinationales et Etats occidentaux que si peu à voir. Une vision médiatique archi dominante. Et Barack Obama que penserait-il de tout cela ?

Certes le jeune sénateur de l’Illinois a déjà épaté son monde en 2006. Lui qui n’a jamais vécu en Afrique et qui a à peine connu son père kenyan, faisait une visite chaleureuse et très populaire dans son pays d’origine en août 2006. Pendant longtemps son site Internet a exhibé les précieuses photos du jeune et ambitieux politique sur ses terres ancestrales, prenant bains de foule et contacts humains, dans les bras d’une grand-mère par-ci, enfants portés sur lui par-là.

Sur les quelques propos qu’on lui a retenu sur l’Afrique, deux attitudes se dégagent, qui pourraient être comprises d’un côté comme une invitation à davantage de droits et de règles démocratiques à l’adresse des dirigeants et de l’autre un propos tourné vers les Africains Américains qui auraient une attitude ambiguë à l’endroit de l’Afrique.

Ainsi déclarait-il en 2006 [Essence, October 2006] : «Les Africains devraient se sentir plus responsables de leur salut. La communauté Africaine Américaine ici être plus attentive à leurs problèmes. De l’autre côté les dirigeants africains doivent créer un environnement juridique non corrompu, transparent»

Une telle position, donnée dans un magazine n’ayant pas de vocation politique à proprement parler ne vaut pas une profession de foi électorale ni une doctrine ficelée. Elle laisse entrevoir une approche faite d’une incitation à plus de solidarité africaine américaine couplée à davantage d’efforts de la part des politiques africains. Ce qui tout en étant vrai semble en quelque sorte faire fi des calculs de géopolitiques des grandes compagnies qui entraînent les Etats dans leurs programmes privés …

Barack Obama ne renvoie pourtant pas vraiment les parties -Diaspora et dirigeants africains- dos à dos puisqu’il y a des années, il regrettait certaines ambiguïtés de comportements des Africains Américains [Crisis, October 1995]: «Les Noirs américains ont toujours eu une relation ambiguë à l’Afrique. Aujourd’hui nous portons des vêtements Kente, célébrons le Kwanza, et collons des posters de Nelson Mandela sur nos murs. Et quand nous voyageons en Afrique et découvrons que tout n’est pas beau et brillant, nous en revenons souvent profondément déçus».

Une analyse qui montre que la réappropriation des racines, de l’histoire ne suffit pas toujours à faire comprendre, sentir le présent, dur, moche, hideux, déroutant quelques fois mais pas exclusivement du continent. Certes on pourrait présenter un meilleur visage de nous-mêmes, afin déjà de nous aimer davantage, cela rendrait la fraternisation avec la grande famille déportée plus aisée. On pourrait aussi arguer que la diaspora des Amériques et des Caraïbes par le témoignage de son existence même et consciente de l’écrasante charge africaine de faire sans ceux qui sont partis contraints, avec ce qu’ils représentent de forces, de savoir-faire, d’humanité, de créativité, de génie, pourrait avantageusement s’investir pour dépasser la première vue d’un continent pauvre et contradictoire.

La visite du sénateur Obama en août 2006 au Kenya renseigne néanmoins sur les centres d’intérêt du peut-être futur président américain. Il faut savoir que Barack Obama avait déjà fait la démarche d’aller à la rencontre de sa famille kenyane, de son village Kogelo à l’âge de 26 ans, malgré l’absence de son père décédé. Et cette démarche d’un fils d’Africain, américain de nationalité, élu de l’Illinois aujourd’hui est particulière, marquée par le sceau familial, affectif, ce qui n’est pas un handicap au contraire.

On pourrait y voir une préfiguration peut-être de relations diaspora-continent à la fois solidaires, fraternelles et professionnelles. Il n’est pas neutre que dans ses positions officielles le candidat à l’investiture démocrate ait parlé de la corruption [qu’il a présenté comme une mal universel], qu’il se soit livré devant les caméras et avec sa femme à un test de dépistage du HIV, secteur dans lequel il fait des donations à titre personnel [13000 dollars à la date du voyage] pour l’encadrement des orphelins du sida.

Il a fait des haltes très suivies dans des centres scolaires inaugurant un laboratoire de science au Senator Obama-Kogelo Secondary School. Des visites ciblées qui recoupent les thèmes de campagne du leader noir, éducation, santé, Hiv, prise en charge des familles, des enfants en difficulté, responsabilisation des exclus…

Le meilleur discours d’Obama à l’Afrique c’est probablement déjà d’exister, et de montrer que les limites raciales sont infiniment franchissables même aux Etats-Unis où l’histoire est ce qu’elle est.

(source : www)

Barack Obama is Africa's Talisman

Kenyans are celebrating Senator Barack Obama's success in the US Democratic Party nomination, not because they expect goodies from him if he becomes the most powerful leader in the world; they know there won't be any.

At one level they are doing so because of a sense of kinship. His father was Kenyan, after all.

But the bigger reason is that he is a role model for almost a billion black people in the world today who are used to coming last in everything important. The black race is the poorest, least powerful, most unhealthy, least hopeful of them all.

One of the least acknowledged facts of life is that being black is not the easiest thing in the world.
A black person carried the legacy of slavery, colonialism and, increasingly, the failure of Africa to quickly pull itself out of the mire of poverty, war, hunger, disease and ignorance.

Even promising countries such as South Africa and our own have had their moments of madness.
In their secret hearts, Africans see in Sen Obama's victory a confirmation that a black person can be anything he or she wants to be if they work hard enough and are smart and lucky enough.

IN DIPLOMACY THEY TALK ABOUT THE "ripe moment," when all factors arrange themselves to suit a deal. Sometimes all it takes to arrange those factors into a ripe moment for the beginning of a brighter future is optimism and faith. And that is what Sen Obama has done for Africans.

Il était une fois : Les atouts de Barack Obama

De quoi a donc pu bénéficier le jeune sénateur de l’Illinois, entré en politique sur la pointe des pieds, mais capable, dans quelques mois, par son élection à la Maison Blanche, de donner un coup de pied magistral à plusieurs siècles de préventions et de préjugés quant à la capacité d’un Noir à diriger 300 millions d’Américains ?
Barack Obama est, pour nous, la somme du jeu de trois leviers essentiels, leviers qu’il a su intelligemment actionner l’un et l’autre pour se propulser au niveau du palier le plus haut, donnant accès aux plus hautes responsabilités, dans le pays le plus haut placé à l’échelle du monde ?

La différence :

Le premier levier a nom différence. Il fait corps avec le thème majeur de sa campagne, le changement. Alors que ses adversaires se gargarisaient de compétence et d’expérience, comme si l’on pouvait prétendre diriger la première puissance du monde sans ces denrées là, Barack Obama a immédiatement embrayé sur le désir profond de ses compatriotes de voir se renouveler leur société.

L’évangile du changement selon Barack Obama, c’est d’apporter une réponse concrète à la question concrète que se pose la majeure partie des Américains, au jour d’aujourd’hui, parmi lesquels les jeunes notamment.

Jimmy Carter, en 1977, comblait la faim d’une Amérique alors en déficit de morale et d’éthique. Ronald Reagan, en 1981, devait répondre à un appel d’ordre venu des quatre points cardinaux de l’Amérique. Avec Bill Cliton, en 1992, les Etats-Unis ne voulaient pas conclure un millénaire, avant d’en aborder un autre, sans procéder à certaines réformes structurelles à l’échelle de la société. George Bush, à partir de 2000, va symboliser le repli sur elle de l’Amérique, retrouvant une de ses postures historiques favorites, en référence à la fameuse doctrine de Monroe.

Aujourd’hui, surtout au lendemain du 11 septembre 2000, qui troubla profondément l’Amérique, l’Américain veut savoir au nom de quoi et pourquoi serait-il devenu l’ennemi de la planète tout entière, la cible vivante et privilégiée que tous les autres peuples poursuivent de leur haine ? Pour répondre correctement à cette question, il faut gouverner autrement, à l’intérieur, les Etats-Unis appelés à exercer autrement, à l’extérieur, leur leadership sur le reste du monde.

C’est ce que Barack Obama a parfaitement bien compris.

Jeunesse et Compétence :

Le deuxième levier qui se confond avec le troisième, c’est respectivement « jeunesse » et « compétence ». Une Amérique jeune qui n’a plus la culture de la différence raciale, s’identifie à Barack Obama, parce qu’elle voue un culte à tous ceux qui savent se battre et qui savent gagner. Les western américains n’ont que trop sculpté cette statue du Commandeur.

Et Barack Obama est un battant qui commence à projeter, dans les consciences, la figure emblématique du gagneur, le héros positif tapi dans la conscience de l’Amérique calviniste, cet ami intransigeant du bien qui sait se faire l’ennemi non moins intransigeant du mal.

Le « happy end » ou la fin toujours heureuse des histoires ou des contes à l’américaine serait-il en train de conclure, par anticipation, la belle légende qui commence ?

Oui, il était une fois, un Africain-Américain nommé Barack Obama !!!

C'est d'être inutile, que de n'être utile qu'à soi-même.

La particularité de Barack Obama est d'être un candidat "mondialisé" à la présidence des Etats-Unis. Avant lui, d'autres Africains-Américains ont concouru pour l'investiture démocrate.
Une première différence est que Jesse Jackson, en 1984 et en 1988, voulait surtout augmenter l'influence de la communauté noire dans le parti, alors que M. Obama est en mesure de remporter la candidature avec, s'il y parvient, une chance sérieuse d'être élu président en novembre.
La deuxième différence est que ses origines familiales et son parcours, de l'enfance à l'âge adulte, font de lui un personnage politique nouveau : un Américain du tiers-monde, qui voit les Etats-Unis de l'intérieur, mais aussi de l'extérieur. Par ses relations personnelles et intimes avec d'autres continents, il a une expérience inhabituelle, chez la plupart des Américains et singulièrement chez leurs responsables politiques, de l'existence de peuples et de cultures différents.
Militant défenseur de la cause de ses frères noirs est le but qu'il s'est choisi.

USA Lorsqu’un jeune senateur noir defie l’amerique et brise les barrieres.

Le raz de marée de Barack Obama ne s’est pas arrête.Les uns après les autres, les Etats de la Fédération americaine sont tombes sous le charme de ce fils de kényan qui jouit d’une étonnante popularité, faisant figure d’un leader emblématique comme l’Amérique n’en a pas connu depuis Martin Luther King. On peut, bien que du chemin reste encore à faire pour parvenir aux marches de la maison Blanche, commencer à se préparer pour substituer l’idee que “l’Amérique n’est pas prête pour un président noir” par une autre.Celle que Barack Obama pourra devenir le 44eme locataire de la Maison Blanche. Le chouchou des médias américains aura été, dans tous les cas, la vedette avérée des deux campagnes, démocrate et republicaine, un phénomène inimaginable il y a seulement quelques années.

Le natif de Honolulu est prédisposé à savoir ce qui veut dire être autre chose qu’américain, à connaître l’attraction, la repulsion, les espoirs, les déceptions que les 95% de l’humanité ressentent quand ils pensent à l’Amérique. Et puis,Obama a 60% du tiers monde dans le sang. Considérant que les plus grands défis présents et futurs que doit affronter son pays, l’Amérique, viendront de ces parties du monde – l’Asie et l’Afrique –l’identité devient pour lui un “master key”, laquelle clé ses rivaux n’ont pas. Pas en tout cas McCain qui reste, à quelque dissonnance près, un duplicata de Georges Bush dont la fin de mandat laisse apparaître des traces disetteuses dans beaucoup de menages.
La splendide performance de Barack Obama fait jubiler le tiers monde,l’Afrique en particulier,peut-etre, a l’exception de certains qui,a cause de leur refus obstine d’etre conformes aux regles normatives des temps nouveaux, ont,eux, de bonnes raisons de s’irriter ou de nourrir des craintes.
Elu président en novembre - ce qui n’est pas un reve pieux - Obama n’ira pas jouer le gendarme pour aider les africains à se libérer de leurs dictateurs. Néanmoins lorsque les africains vont crier à la démocratie, à la liberté et à l’alternance politique au pouvoir, il pourra y prêter une oreille beaucoup plus attentive et penser au pays natal de son père, le Kenya. Lorsque des commentateurs vont fulminer et travertir le port du voile, il va penser à ces millions d’indonésiennes qu’il avait cotoyées et à toutes les autres qui portent le voile pour de valables raisons dont aucune ne signifie de facto l’approbation des opérations kamikazes ou du terrorisme d’al-quaida. Celui que l’on considère désormais ici comme le possible futur “Commandant-en-Chef” résume parfaitement la diversité américaine. Parce qu’il porte en lui une portion d’au moins trois continents sur cinq, il peut voir le nouveau monde sous plusieurs angles.Cela est un grand atout.
Obama a casse la baraque.Cet exploit,disons plutot cette audace d’aller au-dela du simple espoir nous interpelle.Cette reussite de Barack Obama interpelle la jeunesse africaine et les forces progressistes du beau continent.Qui l’aurait cru.Qui pouvait imaginer que juste quarante ans apres l’assassinat de l’emblematique Martin Luther KING,un noir de Chicago allait renverser l’ordre des idees recues pour prendre la tete des democrates a l’election presidentielle de la plus grande puissance mondiale.
Croyez moi,“l’audace”de Barack Obama va indubitablement devenir un mouvement de dimension mondiale et un point d’entrée dans l’espérance pour les minorités visibles et pour l’Afrique. Quelle que soit les resultats de novembre, Barack Obama aura réussi à déplacer certaines barrières et déclencher un vent qui va certainement chambouler les donnees sur le continent noir.Quoi de plus beau et de plus merveilleux pour notre monde que de voir Barack et Michelle Obama,leurs deux filles,Malia et Sasha,en janvier prochain a la Maison Blanche.Ce sera certainement une image dont on aimerait etre temoin,une page de l’histoire que personne ne voudra se faire conter.Une image enfin qui nous enverra,surtout a nous africains,un message : le temps est venu pour les minorites d’avoir droit au chapitre.Le temps est venu pour la race noire de cesser d’ecouter ses peurs et de commencer,enfin,a defier les forces dominantes qui la tirent vers le bas.Obama a dit a ces compatriotes : Je vous demande d’esperer et de croire ;non seulement en mon habilete a apporter un reel changement a Washington,mais en vos propres capacites a agir en tant que peuple libre et souverain.Ce message d’audace est sans commune mesure.Le message a passe.Faisant passer a son auteur un cap decisif.Il resonne comme un signal fort a l’endroit des milliers d’Obama qui peuplent notre terre mais qui s’ignorent.c’est dire que l’eveil de la conscience americaine peut en susciter un autre.Pourquoi pas.

Barack Obama : mission impossible ? ! ?

Si la planète votait, le candidat noir serait déjà élu président des Etats-Unis. Sa jeunesse, ses origines et son style promettent le meilleur. Mais ceux qui le subliment comme un messie et se fient aux apparences seront déçus.
«L’obamania est devenue un phénomène mondial d’une ampleur peut-être plus grande que celle de la dianamania», écrivait, au début de mai dans The Guardian, Timothy Garton Ash, écrivain britannique et professeur d’études européennes à Oxford.

Plus que jamais, en effet, l’élection du président américain est un enjeu global. Et cet enjeu a pris un tour particulier depuis qu’un candidat démocrate, désigné au terme d’une primaire à couteaux tirés est un Noir. Cela, dans un pays où la ségrégation sévissait encore il n’y a pas quarante ans. Un candidat aussi que les médias présentent déjà comme le nouveau Kennedy, président assassiné dans des circonstances jamais éclaircies. Avec une ruse d’Indienne, sa rivale, Hillary Clinton, n’a pas craint d’y faire allusion à Sioux Falls, pour justifier la poursuite de sa campagne.
Mais, vu de l’étranger, ce qui distingue avant tout Obama de Mrs. Clinton ou du républicain John McCain, c’est son opposition résolue à la guerre en Irak. Il le clame haut et fort, lui retirera les troupes. Vu d’Europe, d’Afrique ou du Proche-Orient, Obama apparaît ainsi comme celui qui rétablira l’ordre après huit ans de chaos bushiste et d’affairisme militaro-industriels et pétroliers, qui ont porté le fer sur toute la planète.

Le monde se sent donc concerné par le scrutin américain et l’exprime. Virtuellement, en sondages, avec une rigueur parfois très relative selon les méthodes, mais qu’importe, les peuples du monde affirment leur préférence. Et celle-ci va à Obama, un homme dont la couleur, la jeunesse et le ton sont une promesse de changement, presque une révolution en soi.
Au Canada, les sondés voteraient à 39% Obama contre 11% pour McCain. L’écart entre le candidat noir et Clinton est de neuf points et les résultats sont constants, quels que soient le groupe d’âge, le sexe et le parti. Même les conservateurs canadiens préfèrent le jeune démocrate au vétéran du Viêtnam, à deux contre un.

En Grande-Bretagne, un sondage paru à la mi-février dans le Sunday Times révèle que 49% des Britanniques éliraient Obama, 39% des suffrages iraient à Clinton et 12% seulement à McCain. Là encore, 44% des conservateurs anglais préfèrent Obama.

La Nouvelle-Zélande et l’Australie n’échappent pas à «l’obamania». Le 8 mai, l’agence de presse NZPA a posé la question aux Néo-Zélandais: 47% aimeraient voir Obama plutôt que Clinton face à McCain.

(source : www)

Un phénomène à la Barack Obama peut-il se produire en Afrique ?

Un phénomène à la Barack Obama peut-il se produire en Afrique ?

C'est fait ! A moins d'un cataclysme, Barack Obama sera le candidat du Parti démocrate lors de la prochaine élection présidentielle américaine. Dans le monde, beaucoup de Noirs ont suivi avec enthousiasme son aventure politique vers l'investiture, avec d'autant plus de passion que la vie politique plutôt fade de beaucoup de leurs pays les privaient d'un certain nombre de sensations fortes. Ils ont soutenu "le frère", en grande partie parce qu'il était "un frère". Ils ont, nous avons conspué les arguments racistes des Républicains ou du camp Clinton. Nous étions du côté de la jeunesse flamboyante, de la modernité, de la victoire des hommes sur leurs instincts grégaires.
Certes. Mais nous devons nous poser une question. Un phénomène à la Barack Obama peut-il se produire dans nos pays ? Car Barack Obama est un défi vivant à une certaine norme politique dans l'Afrique contemporaine : l'ethnicité, le repli communautaire, l'essentialisme primaire.
Au Kenya, le pays du père de Barack Obama, des politiciens ont réussi à pousser certains Kikuyus, Kalenjins et Luos à s'entretuer sous leurs bannières. Ceux qui ont cédé à la tentation "pré-génocidaire" l'ont fait parce qu'ils considéraient leurs champions comme des candidats communautaires, là où Barack Obama a été porté par un mouvement dépassant les fractures - bien réelles - de l'Amérique d'aujourd'hui.
Au Cameroun, il n'y a pas de citoyens dans l'absolu, il y a des membres de groupes ethniques reconnus comme Camerounais. Au collège, il est demandé de noter le département d'origine sur la carte scolaire d'identité - le département d'origine n'étant pas celui où l'élève est né, ni celui où ses parents sont nés, mais celui dont ses ancêtres étaient issus avant le vaste mouvement de migration interne qui a commencé au début du XXè siècle. Aujourd'hui, il y a des quotas ethniques officiels et discriminatoires qui existent lors des concours administratifs. Ce n'est pas du tout de la discrimination positive. Cette discrimination là ne vise pas à faire émerger des peuples historiquement défavorisés comme les Pygmées. C'est une forme de "containment" visant à empêcher, en dépit de la démographie et de la méritocratie, certaines ethnies "d'envahir" l'administration.
En Côte d'Ivoire, Barack Obama - que je ne peux imaginer autrement qu'en démocrate pacifiste - n'aurait pas pu se porter candidat à la magistrature suprême. La Constitution (choisie par référendum) l'en aurait empêché. Il aurait été un "ou", semi-étranger donc potentiellement dangereux.

Au Gabon, au Burkina Faso, Barack Obama n'aurait jamais pu être candidat !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Réjouissons-nous donc de la victoire du "frère", mais réfléchissons sur les raisons qui font que cette victoire aurait été impossible dans nos pays. Il est peut-être temps d'engager nos intelligences dans la construction de nations africaines non seulement indépendantes, mais aussi non raciales, non tribales, diasporiques. "Afropolitaines" (selon l'expression de l'histoirien camerounais vivant en Afrique du Sud, Achille Mbembe).

samedi 7 juin 2008

BARACK OBAMA UN LEADER CHARISMATIQUE

Notre époque est caractérisée par une atmosphère lourde, le désespoir profond. La plupart des gens sont désemparés, anxieux, entre catastrophes, famines, guerres, attentats, intégrisme religieux (chrétien, musulman, juif), le SIDA, la flambée des cours mondiaux des matières premières et métaux précieux (pétrole, or) ; il semble ne plus y avoir d'espoir.

C'est là que Barack Obama apparaît et redonne une lueur d’espoir, parce qu'il est debout (il n’a pas eu peur d’oser lui, un NOIR, de postuler pour la magistrature suprême des USA, balayant ainsi deux siècles d’histoire), parce qu'il rassemble, parce qu'il parle d'union, de soutien des uns aux autres, de tolérance, parce que son attitude est foncièrement démocrate, humaniste, universelle, divine, il fait quand même partie d’une église évangélique très progressiste.

Si Obama correspond au candidat qui semble le plus capable de fructifier cette mission, pourquoi pas ? Le mouvement Obama est ancré dans l’idée de rupture, du changement. Dans son discours le soir de sa victoire sur Hillary, à St Paul dans le Minnesota, Barack Obama a déclaré : "c'est notre moment. C'est notre moment de tourner la page des politiques du passé."

Actuellement, Obama a l’oreille du monde entier (ce n’est plus le candidat des seuls américains, mais de tous ceux qui aspirent au changement partout dans le monde), mais plus particulièrement d’une nouvelle génération de jeunes (à cause de son côté jeune idéaliste) qui veulent une rupture avec l’ordre ancien. En effet il vaut peut-être mieux dire "change" for "hope" que "change" because I have experience.


Barack Obama a une qualité qui est indispensable quand on cherche à être élu : il a du charisme. Il parle bien, il sait être sincère et faire adhérer les gens à ses idées. Cette qualité réside au niveau des énergies (c’est divin). Quand Barack Obama s'adresse à des foules, son désir sincère d'être utile à ses semblables, l'amène lui-même à accéder à des hautes fréquences énergétiques aux quelles seuls les véritables altruistes ont accès. “It’s not about me,” “Je ne suis pas là pour moi-même”. Ceux qui veulent le pouvoir pour eux mêmes ne peuvent y avoir accès, aussi accusent ils celui qui le possède, de faire de beaux discours !

Barack Obama n’est peut être pas parfait, mais il faut reconnaître que les leaders de cette qualité, marquent toujours l'histoire, qu'ils s'appellent, Gandhi, le Dalaï Lama, John F Kennedy, Martin Luther King, Félix Houphouet Boigny, Mandela, pour ne nommer que ceux là.

BARACK OBAMA, LE SYMBOLE, LE SIGNAL

Un NOIR, un africain "presque", briguer la magistrature suprême des USA ? OUI, c'est Possible !
Quelle preuve de maturité, mais surtout d’humilité de Barack et du peuple américain ?

Le sénateur Barack OBAMA veut et peut changer l'Amérique, …, même le monde.
Cette énergie positive (divine) qu’est le changement, devrait rapidement se répandre partout dans le monde, comme un virus, rendant possible en Afrique ce qui jusqu’à présent a tenu de l’impossible, de l’irréel : le DEVELOPPEMENT.


UN HOMME et UN PEUPLE DEMOCRATE, riches de leurs diversités et de leurs héritages respectifs mais surtout rempli d’humanisme, toute chose nécessaire pour la JUSTICE et la PAIX, voilà les ingrédients du DEVELOPPEMENT.

Quelle leçon ?

Les africains devraient déjà (avant la victoire finale), tirer les leçons de maturité de Barack Obama et du peuple américain, pour un CHANGEMENT VERITABLE EN AFRIQUE.

Les africains doivent eux aussi, aspirer au développement, pour cela ils doivent être capable de surmonter leurs divisions raciales, culturelles, et économiques ; l’esprit "TRIBAL", en adoptant un changement véritable et profond des mœurs sociales, culturelles, économiques et politiques (parti tribal) englobés sous le vocable de DEMOCRATIE. En somme les africains doivent devenir DEMOCRATE.
Nous les jeunes africains vivant sur le continent ou ailleurs, devons former une chaîne dans toute l’Afrique, sur les cinq continents pour nous approprier ses idéaux et les véhiculer dans nos sociétés, si nous voulons des lendemains meilleurs pour notre continent.

Nous devons savoir que le chemin sera long et semé d’embûches, mais nous devons toujours nous rappeler que quelque soient les obstacles qui se dresserons nous devrons avancer, car rien ne peut arrêter la puissance de millions de voix réclamant le développement, le changement, et quelque soit le temps que ça devra mettre, cela arrivera.


Si vous êtes un jeune africain ou un jeune d’ailleurs et si vous croyez qu'il y a un besoin de changement en Afrique, voir dans le monde et que Barack Obama est le seul candidat qui soit proche de nous et qui soit le symbole de la rupture (changement) aux USA et dans le monde ; le seul qui puisse l’impulser en Afrique, par son exemple ; Il est l’heure de prendre une décision pour votre futur.

Jeunes africains soyons…

Prêt pour l'espoir,
Prêt pour le développement,
Prêt pour le changement
Prêt.


Réveillez vous ! Réveillez les cœurs et les consciences.

Rejoignez le groupe si vous êtes jeune et d'Afrique ou d’ailleurs, parce que c'est l’occasion pour que notre génération amène des jeunes politiciens pas encore corrompus, doués et intelligents à la tête de nos Etats.

Soutenons la candidature de Obama, son arrivée à la maison blanche sera le départ d’une nouvelle ère pour les USA, l’Afrique, le monde.

CHERIF Abdoul Aziz
Consultant / Formateur
Cherif.gn@gmail.com
www.cherif.4t.com
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